PrÉSentation

16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 22:13

 

"Mes pas vont s'éloigner tout à l'heure dans le sable. Mais mon âme a passé dans le pays là-bas.
Vous tous que j'aimais tant, quand j'étais avec vous, à présent je vous aime encore plus, loin de vous.
Mon amour a commencé, l'étrange amour d'absence."

 

 

François Grangier.       25 juin 1925 - 16 décembre 2017.

François Grangier. 25 juin 1925 - 16 décembre 2017.

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commentaires

S
Papa, tu es parti tout doucement à 92ans. Nous savions que tu n'étais pas immortel mais tu laisses un vide immense. Tu étais pour nous tous le lien qui nous unissait et, avec Maman, le ciment qui a construit notre famille.<br /> Nous vous en sommes très reconnaissants.<br /> Tu nous a appris que l'on pouvait avancer en âge en étant tolérant et même en le devenant de plus en plus, et, malgré nos défauts ou nos loupés, en sachant se remettre en cause jour après jour . <br /> C'est cette image de Toi nous voulons garder et partager avec nos enfants et nos petits enfants.
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M
Merci Henri pour ce partage, je regrette un peu d’être partie mais c’est ainsi, je suis rassurée de savoir qu'il est mort en ta présence, j’aurais été très affectée de savoir qu’il se soit éteint sans personne à ses côtés. <br /> Ton récit me rassure sur la quiétude de papa à l’orée de son dernier grand voyage.<br /> Je ne peux m’empêcher de penser, comme je le lui avais dit, qu’il va rejoindre maman et Thibault.<br /> Bises à tous
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H
Vendredi dernier encore, je lui avais parlé et il m’avait reconnu, il avait essayé de me dire quelque chose sans y parvenir, je lui ai alors dit que nous avions tant échangé en vérité, que tout ce que nous avions à nous dire avait été dit.<br /> Samedi soir, quand mes frères et sœurs qui l’entouraient furent partis, je suis resté seul auprès de Papa, la veille le médecin avait installé l’équipement pour apaiser les douleurs de l’agonie et le matin même, on lui avait posé un masque à oxygène. Il n’était plus conscient, les seuls signes de vie restants étaient une respiration difficile mais encore régulière et le battement de la carotide sous la peau de son cou. Je décidais de rester auprès de lui jusqu’à 19h. Peu après 18 heures, sa respiration a commencé à devenir moins régulière, puis des apnées de plus en plus longues sont apparues, vers 19h je l’ai signalé à l’infirmière de garde qui m’a dit qu’elle restait disponible à tout instant.<br /> J’ai posé ma main sur son épaule et je suis resté là. Petit à petit, les mouvements respiratoires se sont espacés, rien ne troublait la paix de l’instant aucun grain de sable dans la relation père-fils, ni aucune crainte sur « l’après ».<br /> Un peu avant 19h30, sa respiration s’est éteinte, le faible battement de son cœur soulevait encore la peau de son cou, quelques secondes encore...
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B
C'est cette image que je garderai de mon parrain.<br /> Nous vous embrassons tous affectueusement.
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S
L' étrange amour d'absence. ..<br /> Lui est absent aujourdhui autour de cette belle table mais est là avec chacun de nous comme je suis avec vous à 10 000 km.<br /> C'est dans le coeur que tout se passe et cest dans son coeur que nous sommes tous réunis sur le chemin à continuer avec son héritage de tolérance et de remise en question quelque soit notre âge <br /> Je vous embrasse tous de tout coeur
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H
Héritage de tolérance et de remise en question... oui, ça lui va bien.<br /> A tout âge en effet, il n'était pas resté figé dans des "croyances induites" mais avait retrouvé le mouvement de l'esprit, la vie.